« La profession est très en colère. Cet arrêté a été pris de manière unilatérale, à l’initiative de Bercy et contre l’avis du ministère de la Santé et de l’Assurance Maladie, sans aucune négociation avec les représentants de la profession », dénonce Agnès Leygue, présidente de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) dans le Gers.
« Le gouvernement fait un geste en faveur des laboratoires de génériques, au détriment des pharmaciens. Moins de rentabilité pour les officines, c’est moins de services : moins de prévention, moins de vaccination, moins de conseils… et moins de temps pour les patients. « Le risque, c’est de se retrouver, avec de véritables déserts pharmaceutiques. Alors qu'il faut le rappeler, la pharmacie est souvent le dernier accès aux soins : disponible 24h/24, 7 jours sur 7, et sans rendez-vous", indique la pharmacienne auscitaine.