"On n'est pas surpris de ce passage en risque élevé. Nous sommes en pleine période de migration, nous nous attendions à cette recommandation des pouvoirs publics, compte-tenu d'une présence virale déjà signalée depuis plusieurs semaines dans les pays du nord de l'Europe. Avec un fort risque que la migration, soit un moment de déplacement de ce virus par les oiseaux sauvages. Cette mesure arrive un peu plus-tôt que prévu, on pensait qu'elle allait entrer en vigueur aux environs du 15 novembre. Mais la migration est arrivée un peu plus tôt que d'habitude cette année.
Ce passage implique notamment une mise à l'abri obligatoire de toutes les volailles sur le territoire métropolitain. La réduction du délai de dépistage avant mouvement à 72H dans les Zones à Risques de Diffusion (ZRD). La limitation des interventions en élevage au stricte minimum, en particulier dans les zones à risque et le renforcement des mesures de désinfection des véhicules à l'entrée et en sortie des zones professionnelle. La mesure la plus importante est donc la mise à l'abri. Une mise à l'abri qui se fait sans difficulté majeur. Il y a néanmoins quelques situations où ça peut poser problème parce que les batîments de mise à l'abri ne sont pas terminés ou pas encore effectué, donc on se met à disposition de tous les éleveurs qui auraient des soucis particulier pour faire le point avec eux et voir quels types de solutions nous pouvons mettre en œuvre pour confiner les volailles.
"Non, pas de détection sur le département ni sur l'ensemble du Sud-ouest ces dernières semaines. Nous avons eu une alerte récemment sur la zone Armagnac, qui n'a pas été confirmée en influenza aviaire, c'était un autre problème sanitaire mineur."