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Pass sanitaire : "On nous utilise pour rendre la vaccination obligatoire" selon un professionnel du secteur gersois
Pass sanitaire : "On nous utilise pour rendre la vaccination obligatoire" selon un professionnel du secteur gersois
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10 août 2021 - 18:45
Alors que le pass sanitaire a été appliqué partout dans l'Hexagone lundi, les restaurateurs et cafetiers gersois rencontrent déjà de gros soucis
.
Arthur Pailhes
,
le président de l'UMIH 32 et directeur du restaurant le Bouche-A-Oreille à Simorre, a même été agressé le week-end dernier par un individu qui refusait de porter le masque. Pire : il pense que le gouvernement utilise les professionnels du secteur pour faire accepter la vaccination. Entretien.
Comment s'est déroulé ce début de semaine dans les établissements gersois ?
C'est très disparate, car tout le monde n'était pas ouvert lundi. Mais de ce que l'on sait, ça varie selon les endroits, et les retours sont différents. On a beaucoup de restaurateurs qui perdent déjà sur ces deux premiers jours entre 30 à 40 % de chiffres d'affaire. C'est un peu mieux pour les sites thermaux car la clientèle est plus vaccinée. En tous cas, on perçoit des tensions chez les clients. D'un côté les pro-vax, de l'autre les anti. Un clivage pesant dans un climat délétère.
La question semble assez binaire : on est pour ou contre ?
C'est encore plus complexe. Il y a des gens contre la politique sanitaire, pas forcément contre le vaccin. Les pays du monde entier appliquent tous une politique sanitaire différente face au Covid-19. En France, on veut nous faire croire qu'il n'y a que deux positions à avoir : le vaccin ou non. La question n'est pas de savoir si on s'y oppose, le problème c'est que le gouvernement ne veut pas qu'on discute de la façon dont les mesures sont mises en place. Nous, on veut des solutions pour accueillir au mieux notre clientèle, c'est l'essence de notre métier.
Vous avez l'impression d'être les cobayes du gouvernement dans l'application de ce pass sanitaire ?
J'ai été victime d'une agression samedi dernier dans mon restaurant. C'est une démonstration de ce que l'on vit, on se fait prendre à partie à cause de la politique sanitaire, alors qu'on est pas là pour ça. On nous utilise pour rendre obligatoire la vaccination sans le dire, et c'est injuste envers nos métiers. Nous ne sommes pas un outil de cette politique sanitaire, il faut le rappeler. Là, on détourne nos entreprises pour faire accepter le vaccin au plus grand nombre. Et du coup on est invectivés des deux côtés : les pro-pass et les anti.
Vous avez pourtant réussi à vous adapter aux dernières restrictions.
On a fait des efforts pour travailler, c'est ça le pire. Personnellement, j'ai choisi de fermer lundi, jour de l'application du pass. Certains me disent que ce n'est pas normal, d'autres disent que c'est mieux. Pass ou non, fermé ou ouvert, la clientèle sera quoi qu'il advienne mécontente. Notre métier est abîmé par cette politique.
Pourquoi avez-vous décidé de fermer?
On considère que l'éthique de notre métier est de pouvoir recevoir tout le monde, peu importe la condition sociale du client ou ses origines. Mais là, tout est remis en cause et l'agression de samedi dernier dans mon restaurant confirme les craintes que nous avions : on risque de se faire insulter ou frapper.
Pour revenir à votre agression, un client vous a frappé au visage.
Oui, parce que je lui demandais de porter le masque. Il m'a dit que j’étais une « tafiole » et m'a frappé. On fait quoi du coup ? On met un gendarme dans chaque établissement ? Je crois qu'il faudrait des solutions intermédiaires. On demandait à pouvoir exploiter les terrasses avec une jauge, la solution n'est pas dangereuse et on l'a prouvé dans le passé. Le gouvernement n'est jamais revenu sur cette possibilité alors que la contagion est quasi-inexistante.
Quels sont vos projections pour la suite ? Vous pensez que la mesure va finir par être acceptée ? Ou au contraire, faut-il s'attendre à un regain de tension ?
Ce qui est embêtant, c’est le manque d’écoute alors qu'on fait tous les efforts pour faire la promotion des mesures de distanciation. L'adaptation a été formidable. C'est grave en terme de démocratie. Comment va évoluer la situation, je n'en sais rien. Je souhaite juste à mes confrères de travailler dans de bonnes conditions. Après, on aura le problème du personnel à gérer, en sachant qu'on manque de ressources humaines. Si on doit se séparer des non-vaccinés, ça va être une catastrophe.
N.M
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