Lannemezan : le Grand Rio se réinvente en « cinéma de quartier »

Le nouveau cinéma de Lannemezan a enfin ouvert ses portes au public, un an après la pose de la première pierre de l'édifice. Situé en plein centre-ville, à la place de l'ancienne Halle aux Veaux, le Grand Rio veut se réinventer comme un cinéma proche de ses habitants. Plus de précisions avec sa directrice Dorine Guillard. Entretien.

Pourquoi avoir choisi le centre-ville pour installer ce cinéma, alors que d'autres communes ont tendance à privilégier la périphérie ?

C'était important pour nous de recréer quelque chose qui soit proche de sa population. Le centre-ville, c'est là qu'on peut accueillir, au-delà des habitants, les associations et acteurs locaux. Le cinéma est aussi à côté du marché et du grand parking. Donc on a tous les avantages du centre-ville mais aussi de la périphérie.

Le cinéma sera donc animé au-delà des simples projections de films ?

Oui, en plus de simplement programmer des films, on veut vraiment en accompagner certains avec des associations locales pour des ciné-débats par exemple. Ce sont des choses qu'on fera régulièrement.

Pour un public plus jeune on souhaite organiser des avant-premières, faire de l'événementiel autour de certains gros films lorsqu'ils sortent ou des soirées thématiques pour Halloween. C'est important de proposer ce que les gens ne peuvent pas retrouver derrière leur télévision et au niveau des plate-formes surtout. Pour les plus jeunes encore, on passera des films pour leurs premiers pas au cinéma. Des courts-métrages avec un son adapté qui seront accompagnés souvent d'un goûter ou d'activités créatives en lien avec le film.

A quel point l'attente des habitants se fait sentir pour ce cinéma ?

Ça fait un moment qu'il n'y a pas de cinéma sur le territoire. On sait qu'il y a de l'attente, en partie parce que les habitants allaient soit à Tarbes soit à Saint-Gaudens. Ça fait pas mal de route. Ayant conscience de cette attente, on prévoit 70 000 entrées annuelles.

N.B