C'est le grand jour pour les joueuses du TGB qui pourraient bien décrocher ce soir le titre de championnes de France, si elles parviennent à s'imposer à nouveau contre le Basket Landes. Première victoire lors du match aller, 56 à 51 samedi. La suite ce soir dès 21 heures. En attendant, le coach des violettes François Gomez revient sur la saison et la progression de l'équipe jusqu'en finale. Entretien.
Quel est le sentiment au sein de l'équipe après une première manche réussie et surtout l'accession à la finale pour la première fois en sept ans ?
C'est que du bonheur. La dernière finale était en 2018 et le dernier titre en 2010. On prend rendez-vous tous les sept ou huit ans, même si les résultats n'étaient pas mauvais : l'an passé on a accédé aux deux demi-finales, celles de Coupe de France et celle du championnat. De là, gagner la première manche et se positionner aujourd'hui comme un prétendant au titre, c'est que du bonheur. On retrouve des sensations qu'on avait oublié pour ceux qui l'ont vécu et pour ceux qui ne l'ont pas vécu c'est une nouvelle expérience.
Quels enjeux et difficultés ont été résolus pour permettre aux violettes d'arriver jusque-là ?
Ce sont des compétitrices déjà, quand on fait ce métier on a envie de gagner avant tout des matchs. On va parler de communication, on a eu cette capacité à communiquer, c'est-à-dire parler mais surtout s'écouter.
Il y a le terrain, la psychologie, le physique et puis il y a aussi le groupe, on fait un sport de cohésion donc il a fallu trouver des éléments de cohésion et on a aussi gagné en confiance. Tous ces ingrédients réunis ont fait qu'on est devenus, alors qu'on était timides, ambitieux.
La finale est donc menée par le TGB, qui était en difficulté début 2025, pour devenir prétendant au titre aujourd'hui...
Nous on y trouve que du bonheur. Le palmarès du TGB est très joli depuis plus de quarante ans que le club existe. Le TGB est revenu à un niveau excellent qui assure la pérennité du club depuis deux ou trois saisons, avec une nouvelle dynamique, une nouvelle direction. Si on va jusqu'au bout, ce sera plus qu'un exploit, mais vraiment une belle histoire à raconter.
Un scénario en finale différent de celui des quarts et demi-finales, où les tarbaises ont rattrapé au match retour la défaite à l'aller.
Les deux scénarios ont été construits sur des choses assez simples : un match reste un match, il faut avoir une capacité de se mettre dans sa bulle lorsqu'on joue à l'extérieur ce qui va nous arriver à Basket Landes. Puis c'est le « tout à gagner » plutôt que « rien à perdre ». Aujourd'hui notre ambition, notre motivation, est récompensée et on espère que ça va continuer.
N.B.
Crédit photo : TGB.