La Gendarmerie du Gers a ouvert une enquête après l'incendie d'un radar sur la route départementale 931 dans la nuit de jeudi à vendredi. Le radar a été entièrement détruit par les flammes.Les sapeurs-pompiers sont intervenus dans la nuit de jeudi à vendredi pour un incendie en bord de route sur la D931 à Gazaupouy, au nord de Condom. L'incendie concernait un radar automatique, qui a été entièrement détruit par les flammes. Ce radar "ancienne génération", comme de nombreux autres radars du département, avait été enrubanné par les agriculteurs de la Coordination rurale il y a quelques semaines, avec des bottes de paille et des pneus de tracteur. Le feu est d'ailleurs parti des bottes de paille qui recouvraient l'équipement. Le syndicat agricole gersois, par la voix de son président, Lionel Candelon, décline toute responsabilité dans cet incendie dont l'origine criminelle ne fait guère de doute, et condamne fermement cet acte. "Ce n'est absolument pas dans nos méthodes. Et ce n'est certainement pas maintenant, même avec la colère agricole, que l'on va passer à des méthodes comme ça. Lorsqu'on a fait des actions visant des radars, on n'a jamais rien dégradé. On se désolidarise complètement de cet acte. Et on espère que l'auteur de cet incendie sera rapidement interpellé par les gendarmes pour être condamné."Un précédent cet été sur la RN 21Cet été, un radar automatique situé en bordure de la RN 21 avait déjà été vandalisé. Le radar avait été sectionné par le mât, retrouvé couché dans le fossé. Le Préfet avait tenu à rappeler "que la destruction, la dégradation ou la détérioration d'un radar est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende (article 322 du code pénal). La sanction est alourdie à sept ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende lorsque l'infraction est commise par plusieurs personnes ou encore quand elle est commise par une personne dissimulant son visage afin de ne pas être identifiée."
E.R