Drame dans le Gers : un homme meurt après une agression chez lui au sabre, un jeune homme placé en garde à vue

Un terrible drame s'est noué dans le paisible village de Marsolan, ce vendredi 11 juillet. Un homme de 51 ans a été découvert sans vie, victime d'une agression au sabre.

Un drame a secoué le village de Marsolan ce vendredi 11 juillet. Le corps sans vie d'un homme de 51 ans a été découvert à son domicile par des voisins, sur la route de la Vallée de l’Auchie. L'information a été confirmée ce vendredi en début d'après-midi par la procureure de la république du Gers, Clémence Meyer. "Je vous confirme cet homicide à Marsolan avec le décès d'un homme. Il a été tué à son domicile." Un jeune homme de 29 ans, suspecté d'être l'auteur des coups, a été interpellé, alors qu'il semblait prendre la fuite à pied. S'il n'est que suspecté des faits pour l'instant, il aurait porté au moins un coup de sabre, à hauteur du thorax du quinquagénaire. 

Dans quel contexte cela a-t-il pu intervenir ? Les protagonistes se connaissaient-ils ? Si oui, quelles relations entretenaient-ils ?  À cette heure, "aucun élément ne permet d'expliquer ce qui a pu se passer." conclut la procureure. Les faits se seraient déroulés entre cette nuit et 10 heures, ce vendredi matin. Toutes ces questions vont faire l'objet d'intenses vérifications. La brigade de recherches de la gendarmerie du Gers est en charge de l'enquête, qui commence tout juste. Elle devra aussi tenter d'expliquer pourquoi la voiture du suspect a t-elle été découverte dans un talus situé tout près de la maison où s'est déroulé le drame.

Selon une source proche, la victime serait le propriétaire d'une société des pompes funèbres de Lectoure. "Le jeune homme suspecté avait l'habitude de se déplacer en trottinette jusqu'à Lectoure." nous dit cette même source. Lorsqu'il a été interpellé, le suspect tenait "des propos incohérents."

Une enquête pour assassinat ouverte

Une enquête a été ouverte du chef d'assassinat. Selon nos informations, le suspect a été placé sous le régime de la garde à vue.

N.M