Lannemezan : une surveillance de la qualité de l'air dans la zone industrielle de Peyrehitte

Il sera bientôt possible de consulter l'évolution de la qualité de l'air sur le plateau de Lannemezan. Les résultats d'une étude engagée sur la zone industrielle de Peyrehitte pour lever les craintes des habitants face à l'arrivée de nouvelles industries.

Mieux comprendre et accompagner le développement des nouvelles activités sur la zone industrielle de Peyrehitte, c'est l'objectif de cette évaluation de la qualité de l'air sur le plateau de Lannemezan. Ce dispositif a été présenté lors d'une conférence de presse menée ce mercredi par le préfet des Hautes-Pyrénées, Jean Salomon, et la présidente d'Atmo Occitanie, Émilie Dalix. 

Le projet a été amorcé après les inquiétudes exprimées par les riverains et associations de protection de l'environnement concernant l'impact de l'installation de nouvelles industries sur la zone. « Le meilleur moyen de répondre à ces inquiétudes c'est de mettre en place une surveillance », explique le préfet des Hautes-Pyrénées, Jean Salomon. De son côté, le maire de Lannemezan, Bernard Plano, évoque une initiative volontaire.

Le préfet souligne la rapidité de la mise en place de ce dispositif « pour être opérationnel avant le démarrage des nouveaux sites, PSI et la chaudière Dalkia. De manière à ce qu'on puisse évaluer si ça a un impact sur l'environnement au-delà de la surveillance qu'on met en place. »

Pour ce faire, un partenariat multi-acteurs a été contractualisé regroupant acteurs économiques, collectivités locales et Atmo Occitanie, l'observatoire indépendant agréé pour surveiller la qualité de l'air, avec le soutien des services de l'Etat. 

Identifier et surveiller les polluants

L'objectif de l'étude : « mettre en place des dispositifs d'information et d'alerte si les valeurs limites pour la protection de la santé ou de l'environnement sont dépassées », ajoute la présidente d'Atmo Occitanie, Émilie Dalix. Un premier état des lieux est fait pour identifier les différents polluants et permettre ensuite de surveiller l'évolution de la qualité de l'air.

Déjà plusieurs sources de pollution sont identifiées. « On distingue la pollution qui émane des activités industrielles de la pollution qui émane des activités anthropiques » précise Émilie Dalix. Ces dernières correspondent notamment aux transports et aux habitations individuelles, plus précisément le chauffage. Le premier émetteur d'émissions de particules est le secteur résidentiel, selon les premiers constats d'Atmo Occitanie. Le trafic routier, lui, la principale source d'oxyde d'azote.

Les premiers résultats de cette étude seront publiés dans un rapport publique au mois de novembre, accessible sur le site internet d'Atmo Occitanie. Des rapports annuels seront aussi publiés sur les trois prochaines années.

N.B