Hautes-Pyrénées : 5 millions de nuitées, le bilan du tourisme cet été

Des chiffres stables. L'été 2025 présente une fréquentation en très légère baisse par rapport à la période estivale 2024 jugée remarquable. On fait le point avec Olivier Bely, chargé de projets de développement touristique à l'office départemental de tourisme.

Quel état des lieux faites-vous de l'activité touristique cet été ?

Globalement la fréquentation baisse très légèrement, c'est à mettre en comparaison avec une année 2024 qui était exceptionnelle. Cette baisse-là s'explique par un petit repli de la fréquentation sur la deuxième quinzaine de juillet. C'est souvent lié au calendrier du Tour de France qui est passé cette année un peu plus tôt que l’année dernière. On a eu plus de fréquentation sur ces trois jours mais il y a ensuite un repli un peu plus important, après le passage du Tour de France.

Notre territoire a quelques spécificités donc on a l'habitude de l'observer sur trois zones très distinctes : la zone de montagne, la zone de piémont et la zone de Lourdes. Sur la zone montagne, paradoxalement, c'est l'endroit où le tassement serait le plus important sur notre destination, il dépasse 1% cet été.

Et d'où provenaient ceux qui ont visité les Hautes-Pyrénées cet été ?

On compte sur l'ensemble du territoire trois millions de nuitées avec la clientèle nationale en juillet et août et 1,6 millions de nuitées avec la clientèle internationale. Il se trouve aussi qu'il y a un léger pincement des nuitées internationales notamment de la clientèle venant de l'Italie, des Pays-Bas et de la Belgique. Sinon la majorité de notre clientèle internationale ce sont les espagnols qui restent en nombre assez importants.

Comment expliquer cette baisse de la fréquentation ?

De ce que j'ai vu, l'ensemble des destinations touristiques a été un peu moins favorable que l'année dernière. Est-ce-qu'il y a eu un effet JO l'année dernière ? Cette année, des problématiques de pouvoir d'achat, qui font que les gens partent moins longtemps ? Évidemment, ce qu'on observe c'est le nombre de nuitées. Il peut y avoir le même volume de gens qui partent mais qui partent moins longtemps, ce qui génère moins de nuitées. En revanche, si on regarde les chiffres depuis janvier on est en avance par rapport à 2024.

N.B