Guerre au Proche-Orient : un appel au cessez-le-feu lancé ce matin à Auch

Auch, Tarbes, Montauban pour ne citer qu'elles. Plusieurs villes de la région sont marquées ce samedi par un appel à la paix et au cessez-le-feu immédiat au Proche-Orient. 

Nul besoin de comprendre l'Arabe, l'Anglais ou l'Hébreu pour interpréter le message revendiqué ce matin sur la place de la Libération, à Auch. Plusieurs dizaines de personnes ont répondu à l'appel d'associations, organisations syndicales et politiques pour réclamer la paix et un cessez-le-feu immédiat au Proche-Orient. Dans un contraste marqué, entre quiétude du marché du samedi matin à Auch et le bombardement aérien de l'armée israélienne visant trois immeubles résidentiels de Khan Youès ce matin, provoquant la mort de 26 personnes. 

"Il faut arrêter cette guerre" clamait Eric Cantarutti, secrétaire départemental de la CGT du Gers ce matin devant les marches de l'escalier d'Etigny, micro en main devant une foule en accord avec ces mots. Plusieurs personnalités politiques, Christian Laprébende, maire d'Auch ou encore Franck Montaugé, sénateur du Gers, ont pris part à la manifestation. Plusieurs prises de parole ont été faites lors de la marche.

Jacques Pimbel, président de l'association France-Palestine Solidarité

Ce qu'on veut, c'est un cessez-le-feu à Gaza, puis d'autres revendications comme un couloir humanitaire, l'arrêt de la colonisation en Cisjordanie. Les bédoins sont chassés, s'ils ne partent pas, ils se font tuer. C'est un spectacle de désolation et dans le même temps, le Hamas a commis un massacre le 7 octobre dernier, tuant des gens qui œuvraient aussi pour la paix. Mais cette paix aura lieu que lorsque puissances internationales feront pression en ce sens, ce qui n'est pas vraiment le cas pour l'instant. Cette mobilisation de la rue, qui existe plus largement aux Etats-Unis ou en Angleterre, il faut qu'elle s'amplifie en France. Sans ça, rien ne bougera.

A Tarbes, la manifestation a rassemblé une grosse centaine de personnes. 

N.M