"Avorter c'est tuer", du mobilier urbain de la ville de Fleurance a été la cible d'une opération de stickage d'anti-IVG ce week-end. Une centaine d'autocollants ont été collés au cours du week-end sur des panneaux de signalisation, des volets d'habitation, et des murs de la commune, avec tous le même message. Une action qui intervient quelques jours après que le Sénat se soit prononcé pour inscrire dans la Constitution la "liberté de la femme" de recourir à l’interruption volontaire de grossesse (IVG).
Le maire de Fleurance, Ronny Guardia Mazzoleni, condamne fermement ces agissements sur sa commune et déplore des "propos abjects". On l'écoute :
L'ancien président du Conseil départemental du Gers, et ancien ministre de l'Ecologie, Philippe Martin, a également condamné sur les réseaux sociaux cette action :
Insupportable et inexcusable. Solidarité avec la Ville de #Fleurance et ses élu.e.s https://t.co/p5eA7jx1Eo — Philippe Martin (@pmartin_32) February 12, 2023
Insupportable et inexcusable. Solidarité avec la Ville de #Fleurance et ses élu.e.s https://t.co/p5eA7jx1Eo
A la découverte de ses autocollants, des élus et citoyens fleurantins se sont mobilisés dimanche pour éradiquer au plus vite ces messages. Plusieurs centaine d'autocollants avec les mêmes inscriptions ont été également collés dans les rues de Lectoure. La découverte a été faite par des membres de l'association sportive Roller Derby Gers dans la soirée de samedi. Sur ses réseaux sociaux, l'association indique que certains de ses membres ont "rencontré et confronté" les auteurs de cette action. Avant de se mobiliser pour retirer ces stickers collés en nombre dans la commune Lectouroise. Environ "200 stickers ont été retirés" selon l'équipe de Roller Derby Gers.
Une plainte a été déposée par la mairie de Fleurance, une enquête devrait être ouverte par la gendarmerie. Les auteurs de cet acte, qui n'a pas été revendiqué, n'ont pour l'heure pas été identifiés.
E.R